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La jouissance sexuelle chez l'homme et chez la femme

Si les hommes ont assez rarement des problèmes avec leurs orgasmes, il n'en est pas de même chez les femmes et beaucoup d'entre elles se plaignent de ne pas avoir d'orgasme vaginal alors qu'elles ont des orgasmes clitoridien assez facilement.

Reconnaître l'orgasme

Au sens physiologique du terme, il correspond à une brusque décharge de tension, emmagasinée et accumulée dans les récepteurs sensoriels durant la période d'excitation sexuelle préalable. Cette décharge de tension accumulée s'accompagne, en général, de contractions musculaires plus ou moins généralisées. L'orgasme survient au plus fort de l'excitation, ne dure que quelques secondes (3 à 5 secondes), et il est suivi d'une sensation d'apaisement et de détente. Ce plaisir physique et émotionnel est sans doute l'un des plus forts que l'être humain puisse ressentir.

couple allongé sur un lit et s'embrassant
Stocklib © marinasvetlova

Comment se déclenche l'orgasme ?

Les facteurs qui le déclenchent sont en général le toucher au niveau génital ou la pénétration et beaucoup plus rarement le toucher au niveau des seins ou de l'anus. Les rêves érotiques peuvent aussi entraîner des orgasmes la nuit durant la période du sommeil.

L'orgasme masculin est généralement contemporain de l'éjaculation, qu'elle soit extériorisée ou rétrograde, c'est-à-dire dans la vessie. Cependant, certains hommes peuvent jouir sans éjaculation ou, beaucoup plus rarement, éjaculer sans jouir.

L'orgasme féminin est contemporain des contractions ayant pour point de départ le clitoris ou le vagin avec son fameux point G, situé sur sa face antérieure prés de l'orifice vulvaire.

Le point de vue physiologie

Les réactions physiologiques individuelles au cours de la jouissance sont très variables d'un sujet à l'autre, mais aussi chez une même personne, en fonction :

De l'âge : après 50 ans la jouissance est en général moins forte, car les contractions musculaires qui l'accompagnent sont moins intenses, du fait d'une diminution du tonus musculaire due à l'âge.

Du degré d'excitation.

De la faculté de se laisser aller à son plaisir.

De l'éducation, et du conditionnement comportemental antérieur.

Pour la femme beaucoup plus que pour l'homme, la faculté à jouir dépend de sa faculté à se laisser aller à ses perceptions sensuelles et de pouvoir exprimer son plaisir, sans crainte d'être "jugée" par le partenaire. Notez également que trop "vouloir" jouir conduit toujours à l'échec, car l'intervention du conscient inhibe le réflexe orgasmique.

Les manifestations physiologiques peuvent aller d'un extrême à l'autre, c'est-à-dire d'un aspect convulsif généralisé de tout le corps, à de minimes contractions au niveau des organes génitaux, non perceptibles par le partenaire. En général ces contractions musculaires sont plus ou moins généralisées avec rigidité corporelle, crispation des extrémités, grimaces, émission de grognements ou de gémissements. Parfois ces contractions restent localisées au niveau de la sphère génitale : vagin et utérus chez la femme, et chez l'homme urètre, prostate et vésicule séminale.

Il faut noter que, dans tous les cas, l'expression habituelle du visage d'un sujet en pleine jouissance est contractée et tourmentée. Ainsi une femme qui dit avoir joui alors qu'elle était détendue, souriante et décontractée joue probablement la comédie.

Enfin, il faut noter qu'un certain nombre de femmes n'ont jamais d'orgasme à proprement parler, mais elles ont des mini décharges orgasmiques non perceptibles par le partenaire masculin. Ces femmes aiment les pénétrations qui durent longtemps car elles ne connaissent pas l'assouvissement qui survient après un orgasme fort.

Ce que disent les statistiques

Au niveau statistiques, 35 % des femmes disent atteindre le 7ème ciel à chaque rapport sexuel, alors que les hommes en ont pratiquement à chaque rapport sexuel.

Noter également que les orgasmes simultanés ne sont pas très fréquents et nécessitent une très bonne connaissance des réactions érotiques de la partenaire.

Différence entre orgasme vaginal et clitoridien ?

Certaines femmes ont un érotisme essentiellement externe, vulvaire et clitoridien, alors que d'autres femmes ont un érotisme surtout vaginal. Cette différence est importante car les femmes qui ont un érotisme externe auront peu de plaisir lors de la pénétration et, inversement, celles qui ont un érotisme vaginal n'auront de plaisir que lors de la pénétration.

Même si la jouissance est aussi forte dans les deux cas, la femme qui préfère les caresses externes, à la pénétration, culpabilise parfois vis-à-vis de son partenaire. En effet un homme supporte difficilement que son seul sexe ne fasse pas jouir sa partenaire ! Comme il est très difficile pour une femme clitoridienne de devenir vaginale, il faut que l'homme accepte que sa partenaire puisse avoir beaucoup plus de plaisir par ses mains, ou sa langue, que par son sexe !

Quel que soit son point de départ, clitoridien ou vaginal, celui-ci a sensiblement les mêmes manifestations et apporte le même plaisir orgasmique.

Femme multi orgasmique et période réfractaire chez l'homme

La femme, contrairement à l'homme, peut être multi orgasmique (10% des femmes le sont), c'est-à-dire qu'une femme peut avoir, au cours d'une même période d'excitation, plusieurs orgasmes consécutifs.

Chez l'homme, contrairement à la femme, l'orgasme est suivi d'une période dite réfractaire, c'est-à-dire d'une période durant laquelle une nouvelle stimulation ne peut pas entraîner une nouvelle excitation. Chez la femme, cette période réfractaire n'existe pas et une nouvelle stimulation peut entraîner une nouvelle excitation, suivie d'une nouvelle jouissance.

 


Pour en savoir plus :

Le plaisir et l'orgasme

Vos questions, nos réponses :

L'orgasme de la femme en général

L'orgasme de l'homme décortiqué