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Un mystère connu depuis l'antiquité: la femme fontaine

Définition de la femme fontaine éjaculation féminine

On parle de femme fontaine quand la femme émet, lors de l'orgasme, un liquide en grande quantité. Une femme fontaine peut libérer 50 à 150 ml de liquide lors de l'éjaculation. Lors de l'orgasme, ou immédiatement avant, une femme libère un liquide, ou éjaculât, mais en très faible quantité, ce qui ne se remarque pratiquement pas, ni par la femme ni par son partenaire.

Ce liquide est émis par des glandes, qualifiées anatomiquement de glandes de Skene, dont l'orifice se trouve de part et d'autre du méat urinaire. Ce liquide n'a rien à voir avec les sécrétions responsables de la lubrification vaginale ni avec les sécrétions des glandes de Bartholin.

Nature du liquide expulsé et fréquence de l'éjaculation féminine

De nombreuses études ont été faites pour analyser la nature de ce liquide. Il ressort de ces études que cet éjaculât n'est pas de l'urine, bien qu'il puisse être parfois mélangé à de l'urine expulsé en même temps. Le liquide émis par la femme fontaine est identique à l’éjaculât de l'homme mais, bien évidemment, il ne contient pas de spermatozoides. Le goût de ce liquide est neutre, comme de l'eau.

La fréquence de la population féminine présentant une éjaculation, suffisamment importante pour que la femme soit qualifiée de femme fontaine, est difficile à chiffrer car beaucoup de femmes fontaine ne se déclarent pas, ayant honte de leur état, car elles pensent que ce liquide est de l'urine. Certains auteurs avancent le chiffre de 10%.

Dans un enquête faite sur un grand nombre de femmes il ressort que 39,5% des femmes disent ressentir une éjaculation au moment de l'orgasme. Le fait de ressentir une éjaculation ne signifie pas que la femme soit une femme fontaine, car pratiquement toutes les femmes ont une mini expulsion de liquide lors de l'orgasme, mais de là à ce que ce volume soit assez important pour que la femme soit qualifiée de fontaine, il y a de la marge !

Une femme fontaine est-elle toujours fontaine ?

Non, une femme peut avoir une éjaculation, lors de l'orgasme, plus ou moins importante suivant l'intensité de son orgasme. Si l'orgasme est très fort son éjaculation importante pourra la faire qualifier de femme fontaine, mais si son orgasme est peu intense l'éjaculation sera de faible quantité, n'ayant rien à voire avec le qualificatif de femme fontaine.

La femme fontaine et la prostate féminine

Depuis peu d'années, le terme de prostate féminine est entré dans les manuels médicaux d’histologie (l’histologie est l’étude des tissus et des cellules).

Jusqu’à présent, la prostate féminine qui était (et qui est) encore appelée dans les manuels d’anatomie et d’histologie de ces dernières années, glandes de Skene, était considérée comme une glande sans importance, présentant quelques similitudes avec la prostate masculine bien qu'à l’état atrophique.

Depuis quelques années la prostate féminine prend toute son importance dans la sexualité féminine depuis que l'on parle de plus en plus de femmes fontaine.

La prostate féminine a un poids de l’ordre de 5 gr et un volume de l’ordre du cinquième ou du quart du volume de la prostate masculine. Elle a la même structure histologique (glandes, canaux et muscles lisses), les mêmes sécrétions (dont les fameux PSA que tous les hommes de la cinquantaine connaissent) la même pathologie (inflammation, prostatite etc.…) que la prostate masculine.

La prostate féminine est située le long de l’urètre antérieure dans 60 à 70% des cas et dans 10% des cas elle est un peu plus postérieure, correspondant en fait au fameux point G (découvert par Gräfenberg). Dans les autres cas, elle est plus étalée le long de l’urètre ou, au contraire, à l’état rudimentaire. Cette prostate s’abouche dans l’urètre (près du méat urétral, là où sort l’urine) par des très fins canaux.

La prostate féminine jouerait un rôle important dans le déclenchement de l’orgasme féminin lors de la pénétration et des mouvements de pression de la verge sur la paroi antérieure du vagin (de même que les massages prostatiques, chez l’homme, sont souvent générateurs d’orgasmes).

Les femmes qui ont une prostate de type rudimentaire, presque inexistante, seraient-elles des femmes qui se plaignent plus fréquemment d’anorgasmie coïtale ??

Pour terminer, disons également que la notion de prostatite, ou inflammation de la prostate, chez la femme, peut expliquer certaines brûlures ressenties lors des mouvements de va-et-vient coïtaux, alors que le Gynéco ne trouve aucune infection vulvaire ou vaginale locale.